La République aurait-elle eu mauvaise conscience ?

Des centaines voire des milliers de migrants désireux d'échapper à la misère disparaissent en mer ou connaissent, chaque année, dans l'indifférence générale, un destin tragique.

L'Afrique, trop souvent en proie à des régimes autoritaires et corrompus et à des politiques étrangères "utilitaristes" connaît de terribles drames humains.

Le Grand Orient de France qui s’est maintes fois élevé contre le sort qui est fait aux Africains aussi bien dans leurs propres pays, que dans leurs tentatives d’échapper à leur destin tragique et dans l’accueil qui leur est réservé dans la communauté européenne, ne peut que déplorer à nouveau l’indifférence, la négligence et l’oubli avec lesquels est traitée cette véritable catastrophe humanitaire.

Il mettra en œuvre tous les moyens nécessaires pour qu’une large prise de conscience ait lieu au niveau national et pour que nos décideurs politiques prennent la mesure du problème, qui, par ailleurs, met en danger la sécurité et la paix dans le monde.

Communiqué du GODF du le 10 juin 2007